Dubaï. Je me réveille, et comme presque tous les jours le soleil m’a devancée, m’offrant un spectacle dont je ne me lasse pas.
Depuis quelques années, en effet, une fois le store levé, la mer calme et mystérieuse offre ce spectacle dont je rêvais si souvent étant enfant : des silhouettes de nageurs matinaux, des petits bateaux à moteur, des yachts plus ou moins grands, des joggers pieds nus reliant cette longue plage de chaque côté avant d’aller travailler. J’ajoute à ce bonheur visuel, une luminosité incroyable qui transparait malgré les vitres fumées de mon appartement. Ce spectacle engendre automatiquement un sentiment de liberté qui envahit mon esprit et me donne l’oxygénation nécessaire pour débuter une nouvelle journée. Mon mari se trouve déjà sur son lieu de travail. Il fait la route jusqu'à Abu Dhabi tous les jours, matin et soir. Nombreux sont dans le même cas. Les loyers étant (bien que chers selon les quartiers) moins chers à Dubaï qu’à Abu Dhabi, et la vie plus dynamique. C’est un choix de vie, parfois difficile mais cela reste un choix fait à deux. Depuis la crise, le travail se fait rare à Dubaï, peut-être que les choses changeront bientôt, on croise les doigts.
Il faut entre
50mn et 1h30 depuis la Marina de Dubaï pour se rendre à Abu Dhabi, selon que
vous travaillez vers l’aéroport ou dans le centre ville. Les routes sont
dangereuses, il faut être deux fois plus prudent qu’ailleurs. Les dépassements
sur les voies d’arrêt d’urgence, les queues de poissons, les appels de phare,
et les voitures qui collent derrière vous sans laisser la possibilité de vous
rabattre sont légion ici. Il faut le savoir, et par conséquent être un maximum
prévoyant, anticiper toutes les infractions et éviter de s’énerver. Les locaux
restent évidemment maîtres chez eux. Une fois cette information bien
comprise, tout paraît plus simple J
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