Un peu de légèreté en ce dimanche de fin
septembre…
Je me pose cette question de manière récurrente : comment ne pas succomber au syndrome de Jean-Claude Van Damme ou Ophélie Winter après des années d'expatriation.
Je me pose cette question de manière récurrente : comment ne pas succomber au syndrome de Jean-Claude Van Damme ou Ophélie Winter après des années d'expatriation.
En effet, lorsque le français n'est utilisé qu'à
la maison, il est parfois tentant, facile ou simplement inconscient de glisser
dans la conversation du franglais voire parfois des mots arabes, pour nous qui
sommes maintenant en plein cœur d'un pays arabe.
N’évoluant pas dans un milieu professionnel français,
nos amis ou collègues sont un patchwork de nationalités diverses et variées,
des Américains, Libanais, Suisses (de langue allemande), Autrichiens, Anglais, Néozélandais,
Italiens, et la langue qui nous permet de communiquer ici est bel et bien
l'anglais. La langue internationale, la langue qui permet de survivre à peu près
partout dans le monde, à ce jour en tout
cas.
Le
cerveau est donc aujourd'hui prêt à passer d'une langue à l'autre sans la
moindre difficulté, ni le moindre doute. Les rêves se font dans les deux
langues, ce qui parait-il, est un signe de bilinguisme.
De retour à la maison, entre français, il arrive
parfois que des phrases comme celles ci-dessous, sortent de nos bouches malgré
nous :
"On irait pas manger une glace? Why not! Good idea!"
Ou encore
"Je crois que je vais téléphoner à ma mère, I mean, ma sœur...."
Ou aussi:
" Tu viendras me chercher à 4 heures
demain? - Oui, inch'allah!"
Bref, la liste est longue. Vu de l'extérieur,
de retour en France par exemple, cela peut paraitre hautain, ou forcé...
malheureusement les trois quarts du temps, ça ne l'est pas, c'est juste le
signe de plusieurs années à parler deux langues en même temps.
Rien n'est perdu évidemment, et étant une adepte
de la protection de notre belle langue, je me bats au quotidien pour éviter de
tomber dans ces travers difficiles à supporter par les oreilles d'autrui.
Par respect aussi pour tous ces étrangers dans
le monde entier tellement heureux d'apprendre notre langue, qu'ils trouvent
tellement romantique, je promets d'essayer de différencier le vocabulaire des
deux langues.
Heureusement il reste tv5 monde, qui apporte son
lot d’émissions de cuisine, de décoration, de feuilletons, mais alors la, s’ouvre
un tout autre problème. La majorité des émissions de la journée proviennent de
la chaine canadienne, et bizarrement depuis peu mon mari trouve que je parle
avec l’accent canadien. Tabernacle ! J